Des boutons à l’adolescence, qui n’a pas connu cela? La puberté, à cet égard, est un mauvais moment à passer. Cela ne veut pas dire qu’on ne peut rien faire. Il ne faut pas banaliser les poussées d’acné juvénile, car elles peuvent fortement affecter le moral des ados, jusqu’à les isoler ou leur donner des idées noires. Sans parler des cicatrices que ces boutons peuvent laisser.

Pourquoi à l’adolescence?

Bien qu’elle puisse se manifester à tout âge, l’acné fait très (très) souvent partie des « joies » de la puberté. Les hormones, en stimulant les glandes sébacées, influencent la quantité et la qualité du sébum. Plus épais

, il ne peut plus sortir par les pores de la peau, qui se sont bouchés. L’inflammation du follicule pilo-sébacé qui s’en suit, souvent accompagné d’une surinfection bactérienne, provoque le fameux bouton.  

Même s’il ne s’agit « que » de boutons, il est recommandé de consulter un médecin (dermatologue) si on n’en vient pas à bout malgré de bonnes habitudes et les conseils de son pharmacien. Des traitements efficaces sont disponibles, en fonction du type d’acné. Mieux vaut savoir lesquels sont adaptés avant d’utiliser des produits en vente libre peut-être inutiles.  

Même s’il ne s’agit « que » de boutons, il est recommandé de consulter un médecin (dermatologue) si on n’en vient pas à bout malgré de bonnes habitudes et les conseils de son pharmacien.

Plusieurs types d’acné  

Ces boutons vont-ils disparaitre facilement? Vont-ils laisser des cicatrices? Tout dépend du type d’acné (pour s’y retrouver, suivez le guide!) et de sa gravité. Il est important de réagir rapidement, sans quoi une acné légère peut évoluer en modérée ou sévère. Mais une fois prise en charge correctement, elle se soigne très bien!

 

Les différents traitements médicamenteux 

Pour les formes légères d’acné, un traitement local sera généralement suffisant. Il s’agira, selon le type d’acné, de peroxyde de benzoyle, d’acide azélaïque, d’un dérivé de la vitamine A et/ou d’un antibiotique (crème, lotion…).  

Si l’acné est plus sévère, un traitement oral sera envisagé par le médecin, comme un antibiotique, l’isotrétinoïne, et/ou une contraception orale (chez les filles).  

Une fois le traitement mis en place, encore faut-il s’armer de patience, car les résultats peuvent prendre du temps à apparaitre (jusqu’à plusieurs mois). D’ailleurs, il est inutile de forcer sur la dose de crème car elle n’agira pas plus vite si elle est appliquée en couche épaisse.  

Comme pour tout médicament, les traitements contre l’acné ne sont p

as dénués d’effets indésirables éventuels et un suivi est recommandé, en particulier pour les traitements oraux. Certains traitements sont photosensibilisants, d’autres tératogènes (risques de malformations de l’embryon, d’où l’importance d’une contraception). Le médecin pèsera bien sûr le pour et le contre avant de choisir le traitement le plus sûr. Plus d’infos sur ces effets indésirables ICI

Une bonne routine

L’équilibre de la peau est subtil et mis à rude épreuve durant la puberté. Pour éviter l’apparition de boutons, ou en complément d’un traitement si l’acné est déjà installée, il est important de ne pas irriter la peau avec des produits non adaptés et d’adopter quelques petits gestes dans sa routine quotidienne, à lire ICI.   

Les cicatrices, pas pour toujours

Malgré un traitement adéquat, il peut arriver que certains boutons laissent des cicatrices, en particulier si vous les avez percés ou grattés. Celles-ci sont de 2 types: soit en creux, soit en relief. Pas de panique si elles ne s’estompent pas naturellement… il y a des solutions pour faire disparaitre la plupart d’entre elles. Mais ici aussi, il faudra s’armer de patience, car ce n’est qu’à l’âge adulte que le dermatologue pourra intervenir, par exemple avec un traitement par laser.